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Co-écrit par Jorge Magana, directeur, Azure Finance (planification et analyse financières).

Dans le blog de lancement de cette série, je vous ai fait part de nos principales recommandations pour accélérer votre migration vers le cloud, dont l’une concerne la synergie des principales parties prenantes au sein de votre entreprise. Au fur et à mesure que vous progressez dans les évaluations et que vous planifiez votre migration, vous devez obtenir l’adhésion de votre directeur financier et des autres parties prenantes financières, surtout dans le contexte global actuel.

Les services informatiques et financiers doivent adopter la même approche agile pour s’adapter à des demandes qui évoluent rapidement tout en s’assurant que leur structure de coûts est suffisamment légère pour résister aux conditions difficiles du marché. Avec ce double objectif, il est essentiel de comprendre non seulement les avantages techniques d'une transition vers le cloud, mais aussi les opportunités financières et économiques qui y sont associées. Aujourd’hui, je partage mon expérience personnelle sur le partenariat financier ainsi que les témoignages de bon sens de clients sur leur parcours cloud.

Comment la migration vers le cloud peut-elle affecter les priorités du directeur financier ?

Voici trois domaines clés que les services informatiques doivent internaliser et harmoniser avec leur service financier lors de la planification de la migration vers le cloud :

  1. Quel est l’impact global sur la situation financière de l’entreprise ? 
  2. Quel sera l’impact sur les indicateurs de performance clés et les processus financiers externes et internes ?
  3. Quels sont les changements opérationnels nécessaires pendant et après la migration pour garantir le respect des contrôles budgétaires et du retour sur investissement ? 

Comment la situation financière de l’entreprise va-t-elle évoluer ?

La migration de charges de travail permet aux clients Azure de mener à bien de nouveaux projets dont le retour sur investissement est positif, constituant autant d’opportunités auparavant impossibles à concrétiser dans l’environnement local. De par sa conception, Azure est conçu pour favoriser l’agilité des entreprises, en créant des opportunités de véritable avantage concurrentiel et de réduction substantielle du temps de commercialisation. En conséquence, nos clients bénéficient d’avantages financiers importants résultant principalement de la flexibilité et de l’élasticité du cloud, ainsi que des changements dans les modèles d’exploitation financière des entreprises qui réduisent les achats de ressources et les investissements de trésorerie initiaux.

Flexibilité et élasticité du cloud

Tout d’abord, les clients Azure peuvent ajuster leur structure de coûts pour améliorer les résultats de leur entreprise, ce qui constitue un enjeu de taille dans l’environnement actuel. Lors de récents appels aux bénéfices, les directeurs financiers des entreprises qui ne tirent pas parti du cloud ont mentionné leur incapacité à réduire les dépenses fixes, ce qui nuit à la rentabilité. En migrant vers Azure, nos clients se tournent vers une structure de coûts qui est variable par conception :

Figure 1 : La structure des coûts du cloud offre une certaine souplesse

Graphique de la demande informatique par rapport à la capacité locale

 

Ensuite, les clients Azure peuvent optimiser l’efficacité des ressources. Nous avons collaboré directement avec des clients de toutes tailles qui disposaient de charges de travail locales avec une très faible utilisation des ressources. Ces clients avaient acheté des ressources pour faire face aux pics de demande et aux délais de livraison, mais la plupart du temps, ces serveurs, et même certains centres de données, étaient inutilisés et sous-utilisés. Grâce au redimensionnement et à l’optimisation de la capacité lors de la migration vers Azure, les clients peuvent tirer des avantages économiques de l’échelle et de l’élasticité du cloud. Par exemple, la scalabilité intégrée d’Azure a permis à Maersk d’augmenter rapidement la capacité à la demande, éliminant ainsi la nécessité de maintenir les ressources inutilisées pendant les heures creuses.

« La scalabilité est l’un des avantages notables que nous procure Azure. Dans le passé, il nous aurait fallu des mois pour acheter et configurer des serveurs et les mettre en production. Maintenant, nous pouvons monter en puissance à la demande dans Azure en quelques minutes. »- Musaddique Alatoor, responsable de l’innovation en matière d’équipements, P.A. Moller - Maersk

Enfin, le passage à un modèle cloud peut réduire les coûts en permettant aux clients de ne consommer les ressources que pendant les périodes d’utilisation, tout en réduisant la capacité lorsque les besoins en demande chutent.

Modifications du modèle de fonctionnement financier

Les principaux avantages financiers d’Azure sont dictés par un changement fondamental dans le modèle d’exploitation informatique, qui tire parti des principaux états financiers de l’entreprise de la manière suivante :

  • Bilan : Avant de migrer vers Azure, la plupart de nos clients possédaient ou exploitaient leur centre de données. Il s’agissait de ressources onéreuses à long terme qui limitaient la trésorerie et les capitaux nécessaires pour faire croître l’entreprise, soutenir les initiatives stratégiques et répondre aux conditions du marché. Une fois sur Azure, nos clients n’ont plus à acheter des équipements et à réaffecter des biens immobiliers coûteux ; ils peuvent alors transférer les coûts d’exploitation des centres de données vers le développement d’applications cloud et d’autres projets qui favorisent la croissance de leur entreprise. Cela rend leur comptabilité plus agile, en transférant des actifs fixes vers des liquidités. C’est ce qui a conduit Maersk à transférer ses cinq centres de données régionaux vers Azure afin de réduire les risques de l’entreprise et lui assurer une croissance continue.
  • Relevé de trésorerie : Les clients Azure font immédiatement des économies en évitant les achats cycliques et sporadiques de ressources informatiques. Avec le modèle « payez ce que vous utilisez », ainsi que des fonctionnalités de plateforme, telles que la stratégie et l’identification activées par Azure, les directeurs financiers augmentent la visibilité, la prévisibilité et le retard de trésorerie.
  • Compte de résultat (bénéfices et pertes) : Au fil du temps, les clients Azure peuvent améliorer leur rentabilité en réduisant le coût de prestations informatiques d’une valeur égale ou supérieure à celle de l’environnement local, en profitant de la flexibilité d'Azure, de ses faibles coûts de gestion, de son large portefeuille de services et de ses modèles de tarification. Découvrez comment CYTI a su tirer parti de la flexibilité d’Azure pour réduire les coûts d’infrastructure.

« Nous économisons maintenant environ 30 % par an sur les coûts d’infrastructure rien qu’en migrant vers Azure, avec plus de flexibilité, de meilleurs serveurs, une plus grande personnalisation et une plus grande liberté d’action. » - Darren Gourley, directeur technologique, CYTI

Comment les indicateurs de performance clés et les processus vont-ils évoluer ?

Lors de la migration de l’environnement local vers Azure, plusieurs avantages financiers influencent ultérieurement les indicateurs de performance clés et les processus financiers. Les deux plus importants sont les suivants : 1) les processus de création de rapports financiers et budgétaires : les dépenses de dépenses d’investissement en dépenses opérationnelles (OPEX) ; 2) l’impact sur les mesures EBITDA (bénéfices avant intérêt, taxes et amortissement).

  1. De CAPEX en OPEX : Pendant une migration Azure, les dépenses précédemment allouées aux CAPEX sont maintenant redéployées sur les OPEX. Ce modèle est optimal du point de vue de la trésorerie et de la flexibilité du bilan, mais il oblige les directeurs financiers à décaler les budgets pour prendre en charge le nouveau modèle. En migrant vers Azure, Capstone Mining a utilisé cette approche pour réduire considérablement ses coûts d’investissement.
    « Nous voulions supprimer 3 millions de dollars (USD) de coûts d’investissement en moins de trois ans et réduire nos coûts d’exploitation d’un montant équivalent. En même temps, nous voulions améliorer la qualité de notre service. Avec Azure, nous sommes sûrs d’atteindre ces objectifs. » - Jim Slattery, directeur financier de Capstone Mining
  2. EBITDA : L’EBITDA est un indicateur financier que les entreprises utilisent pour mesurer leur rentabilité. Cette mesure ne tient pas compte des coûts réels, comme les dépenses de serveur. Lorsque l’on passe au cloud, l’EBITDA est impacté car la mesure ne peut plus ignorer des coûts comme l’amortissement du serveur. Si votre entreprise utilise l’indicateur EBITDA, elle sera probablement touchée par le passage au cloud. Au lieu de se concentrer excessivement sur l’EBITDA, de nombreux clients choisissent d’identifier des mesures financières supplémentaires qui permettent de mieux mesurer les améliorations de la valeur commerciale (tels que les flux de trésorerie, le revenu d’exploitation ou l’efficacité du coût des biens vendus).

La gestion des indicateurs de performance clés et des processus financiers est un composant essentiel du travail d’un directeur financier. En créant un canal de communication avec vos partenaires financiers et en mettant en évidence les relations symbiotiques de certains des indicateurs de performance clés et des impacts d’une migration vers le cloud, vous et vos collaborateurs du service financier pouvez commencer à redéfinir de manière proactive les attentes concernant les budgets d’investissement et d’exploitation et les objectifs EBITDA dans l’environnement cloud radicalement différent de l’environnement local.

Implémentation de l’analyse de rentabilité : optimisation et gestion continues des coûts

Une fois que le projet de migration cloud commence, voici quelques conseils et bonnes pratiques financières pour réussir :

  1. Réduction des acquisitions de ressources locales : Les équipes doivent obéir à des processus internes d’évaluation et de contrôle lors de l’achat de ressources locales. Chaque nouvel achat entraînera des coûts fixes qui pénaliseront les économies à long terme rendues possibles par le cloud.
  2. Nettoyage initial, redimensionnement et optimisation des ressources : Lors de la migration vers Azure, tenez compte des charges de travail qui ne sont plus nécessaires et qui peuvent être désactivées. Pour les charges de travail encore nécessaires, examinez ce qui peut être fait pour optimiser ces ressources et ces heures de fonctionnement, en utilisant des outils tels que Azure Migrate.
  3. Optimisation continue des coûts : Les charges de travail ne sont pas statiques. Une fois dans Azure, tirez parti de nos outils (notamment Azure Cost Management et Azure Advisor) et établissez des processus pour surveiller les ressources et les modèles afin d’optimiser continuellement les coûts du cloud.
  4. Identification des ressources et catégorisation des dépenses : Azure permet une utilisation simplifiée de l’identification des ressources et de l’allocation des coûts par rapport à l’environnement local. Cela permet d'accroître la responsabilité en matière de dépenses, tout en évaluant le retour sur investissement de la charge de travail. Grâce à l’identification des ressources, vous pouvez mieux aligner vos dépenses sur des catégories de coûts, telles que le coût des biens vendus (COGS) ou la recherche et le développement, et attribuer les coûts des charges de travail directement aux unités de gestion sous-jacentes. Une répartition ciblée des coûts peut favoriser directement des gains d’efficacité et des réductions.
  5. Modèles de facturation : Les modèles de facturation Azure comme les instances réservées et les tarifs ponctuels sont de fantastiques opportunités de réduction des coûts. Par exemple, les instances réservées de trois ans ne nécessitent pas de paiement initial et offrent une flexibilité exceptionnelle ainsi que remises allant jusqu’à 72 %.
  6. Azure Hybrid Benefit : Dans Azure, vous pouvez tirer parti de vos licences Microsoft existantes avec Software Assurance afin d’éviter les coûts de licence supplémentaires pour la migration des charges de travail et d’optimiser les investissements précédents.

Figure 2 : L’utilisation optimale du cloud peut libérer de la capacité excédentaire

image

Alignement des dépenses cloud avec l’utilisation sous-jacente de la charge de travail

A) Capacité inactive : Azure permet aux clients d’éliminer la capacité inactive prévue pour couvrir la croissance future entre les charges de travail. Des mesures, telles que le redimensionnement ou l’élimination des charges de travail inutiles, peuvent vous aider à réduire votre capacité inactive lors du passage au cloud.

B) Charges de travail variables : Les clients Azure ne paient que les heures dont ils ont besoin lorsque la demande atteint temporairement des niveaux supérieurs à la moyenne sur des charges de travail variables. Tirer parti des outils et des actions, tels que les groupes de machines virtuelles identiques et les « répétitions », peut vous aider à payer uniquement les ressources nécessaires.

C) Charges de travail prévisibles : Les clients Azure peuvent réduire les coûts des charges de travail prévisibles en tirant parti des instances Azure Reserved Instances et des tarifs Spot.

Étapes suivantes

  1. En tant qu’équipe de migration cloud, assurez-vous que les partenaires financiers et les parties prenantes clés sont intégrés dès le début du projet, et incluez-les dans les forums appropriés sur la prise de décision et l’examen de la progression. Contactez vos homologues financiers pour mieux comprendre leurs attentes et comment vous pouvez collaborer à votre projet de migration vers le cloud. Utilisez le Cloud Adoption Framework pour Azure afin d’obtenir des conseils sur les bonnes pratiques concernant l’adoption d’une vision et d’une approche communes par votre entreprise.
  2. Tirez parti des offres de réduction des coûts (notamment Azure Hybrid Benefit et Reserved Instances) et d’outils gratuits (Calculatrice du coût TCO Azure, Calculatrice de tarification Azure, Azure Migrate) pour planifier et préparer la migration vers le cloud.
  3. Une fois sur Azure, utilisez des outils tels que Azure Cost Management et Azure Advisor pour mener une optimisation continue ; veillez à ce que les parties prenantes financières disposent d’un accès et d’une visibilité appropriés.
  4. Pour obtenir l’assistance d’experts Microsoft ou de nos partenaires qualifiés, consultez nos offres Cloud Solution Assessment ou rejoignez le Programme de migration Azure.

Nous espérons que cela vous permettra de bien comprendre les échanges croisés essentiels entre le service informatique et le service financier dans le cadre de la migration de votre entreprise vers le cloud. La collaboration de l’équipe dirigeante, de la migration au sein de votre organisation à la création de la feuille de route technique et financière, garantit la pertinence des actions par rapport aux objectifs, tout en facilitant la réussite de la migration et la réussite de l’entreprise à long terme. Dans les semaines à venir, nous continuerons cette série de blogs avec des informations plus approfondies sur des sujets tels que les évaluations, les zones d’atterrissage, l’infrastructure, les données et les bonnes pratiques en matière de migration d’applications.  

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